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    Cher journal,

    aujourd'hui j'ai rêvé que j'avais 15 ans. Tu sais, ce drôle d'âge où l'on croit que tout est possible. On se dit qu'on a le monde a nos pieds, et que jamais on ne pourra être aussi heureux. J'ai surtout rêvé des 15 ans que j'avais imaginé. A cette époque je voulais juste être jolie et heureuse. Je n'avais absolument pas la prétention d'être l'une de ces petites pétasses qui jètent leur bonheur à la figure des autres. Non, je voulais simplement me sentir bien, juste pour moi. J'aurais juste voulut être l'une de ces filles qui cachent un secret. Pas un de ces lourd secret qui nous chagrine. Non juste ce petit secret, celui d'être heureuse, de le savoir et de le garder pour soi. J'ai rêvé que mes 15 ans étaient une véritable réussite, comme ce genre de moments qu'on oublie pas et qu'on grave au fond de son coeur.

    Et puis après je me suis rappellée. Je me suis souvenu à quel point je n'avais pas aimé avoir 15 ans. Je m'en fichais pas mal, puisque j'étais toujours aussi laide, ronde et mal peignée. Après j'ai essayé de me souvenir précisément de ce qui s'est passé lorsque l'on a fêté mes 15 ans. et je me suis surtout rendu compte que cela ne m'avait absolument pas marqué. Je me souviens juste d'une photo, elle doit d'ailleurs être encore accrochée sur ce malheureux frigidaire. Je porte des habits ringards mais terriblement confortable, parce que oui à cette époque là, je ne cherchais pas le fashion mais le confortable. être mal dans sa peau et porter des habits inconfortable, voilà ce qui peut bien vous arriver de pire.  Je me rappelle de se sourire niais et pourtant plein de joi. si je me souviens bien aussi, j'avais devant moi un petit gateau. rien de gigantesque ni de luxueux, j'avais juste 15 ans, et ça ne changeait pas grand choses pour moi. Et en plus, je m'appellais toujours Juliette. Oui, comme l'héroine de l'un de ces livres qui vous explique que l'amour est une chose bien compliqué qu'il ne faut pas trop contrarier. Alors à 15 ans, je me demandais déjà si mon avenir se résumerait à ne connaitre qu' un amour passionné et court avant une mort douloureuse et sans aucun sens. Et quand je demandais à mes amis à quoi elle pouvait bien penser elles, j'avais droit à des réponses idiotes comme "tu sais moi je pense juste au garçon. je voudrais me marier et vivre comme une épouse modèle" ou encore à ce fameux "je veux voyager, me marier, et gagner beaucoup d'argent". Alors les préoccupations des jeunes filles de mon âges se résumaient a trois pauvre choses: le mariage, l'argent et le voyage. j'analysais ce genre de phrases avec une certaine tristesse en fait, puisque tout ce que me disait mes amies, c'est qu'elles révaient de connaitre la liberté, de voir du pays et de vivre quelques expériences étonnantes... pour finir par s'enfermer dans le rôle d'épouse-mère. Puisqu'il était évidement clair qu'elles ne pensaient absolument pas au fait qu'il fallait aussi qu'elle reste des femmes. Alors à côté j'avais l'air bien débile à me demander si roméo et juliette serait la trame exact de ma vie ou si j'aurais le droit de connaitre bien d'autres choses.

    Pour finir, je conclue que ce nom n'était pas un mauvais présage mais juste un hasard. Alors qu'importe si j'allais connaitre l'amour, et qu'importe la manière dont je pourrais bien mourir (bien que j'osais tout de même espérer que cela se fasse avec le moins de souffrance possible). Non, ce qui était surtout important c'était de ne pas oublier que j'étais une futur femme. et que ce rôle était une véritable occasion qu'il ne faudrait surtout pas gacher en y ajoutant ces principes idiots qui constituent le mariage. Pour l'argent , j'avais résolu la question en admettant que argent et bonheur n'était pas forcément lié et que par conséquent cette question n'était pas franchement interessante et nécessaire. Alors au fond, j'avais 15 ans, mais je m'en fichais puisque je savais pertinement que ce qui m'attendait allait être bien plus palpitant et réjouissant.

     

     

    [2]

    Je me souviens de ce jour. C'était il y a tout juste deux ans, et tu m'as fait danser sur le quai.

     

    [3]

    Suze* vous raconte beaucoup de choses, mais restez sur vos gardes, car le je(u)  est parfois un véritable mensonge, une petite histoire de plus qu'on rangera dans la catégorie des fantaisies et des plaisirs imaginaires.

     


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    Aujourd'hui Suze* reprend du poil de la bête. elle est bien décidé à travailler, à revivre sans faire trop de folies. Alors aujourd'hui son programme est plus ou moins chargé, puisqu'elle va devoir s'arracher les cheveux sur sa fameuse typographie pour enfin se dire qu'il est temps de prendre l'air et qu'un peu de sport ne lui ferait pas de mal; Tout ça pour finir par trouver un moment pour rappeller S. et essayer de se dire que Samedi soir serait parfait pour un bonne bouffe. Après il faudrait peut-être invité L. et L. avec P et sa A. et peut-être même inviter Z. et C. tout en sachant que J. et S. sont déjà pus ou moins invité.... Mais comme 8 personnes ça risque de faire beaucoup il va falloir s'organiser sévèrement. Alors on espèrera juste que J. et S. auront oublié, et que L. ne pourra pas venir. parce que Suze* n'a pas franchement envie de passer son dimanche à ranger et à faire la vaisselle.  Sauf si tout ça est organisé chez P. et A., voir dehors. Bref, avant de rappeller S. Suze* se doit de réfléchir et surtout de se demander si elle a envie d'avoir autant de monde chez elle.

     

    [2]

     

    Suze* est un peu stressée ârce qu'elle se rend compte qu'elle à passé une bonne grosse semaine à ne faire que dormir. Alors comme toujours, il va falloir faire dans la quasi urgence. Alors... Alors... rien. Suze* s'achètera un paquet de clope, du café, et s'offrira le luxe d'avoir un vie sociale un autre jour.

     

    [3]

    Aujourd'hui Il a décidé de ne pas s'en faire. en fait il serait plus exact de dire que comme chaque jour, Il se résigne à ne plus s'en faire et que donc c'est juste une question d'habitude. Alors Il sort de son lit, prend un petit déjeuner sans vraiment y croire, et finit par allumer sa télévision. Il se demande s'il va lacer ses chaussures ou bien s'il va boutonner sa chemise. Il opte pour les deux. Il sort de chez lui, fait quelques pas et arrive enfin sur son lieu de travail. Vous savez, ce genre de lieu où tout le monde n'est personne mais où le tout forme une équipe soudée. Alors Il monte les marches, ouvre la porte de son bureau et va s'asseoir. Il ouvre ses dossiers, fait semblant d'aimer ce qu'il fait, et finit par aller déjeuner. Il prend comme toujours une cuisse de poulet et une louche de la jardinière de légumes. Après, Il se décide juste à remonter dan sa tour d'ivoir. Il ouvre la porte, va s'asseoir et ouvre de nouveau dossier. Il quitte son travail quand son patron lui demande, tout simplement. Il retourne chez lui, sans grande conviction. Il se décide à changer ses habitudes, oui, ce soir il ne mettra pas de t-shirt pour diner. qu'importe, puisqu'Il est seul. Il décide de se coucher tot, comme toujours. Mais cette nuit Il n'arrivera pas à dormir, il a juste peur d'avoir déjà trop dormit dans sa vie, et d'avoir épuiser son quota. Il a peur d'avoir épuisé son quota d'ennuis. Il cherche une solution, sans grande conviction...

     

    [4]

    Une note qui résonne aux creux de mes oreilles pour finir par se loger dans mon coeur. je n'y peut rien , je n'aime pas vivre les choses qu'a moitié. Alors pour chaque moment vécus j'ose en garder un souvenir profond. Ces petits souvenirs s'accumulent pour finir par devenir un amas de choses oubliés car trop nombreuses. Mais qu'importe puisque j'ai toujours eu l'impresison de vivre mieux que n'importe qui. Après tout quand je serai vieille je pourrais dire aux autres qu'au moins j'ai eu la chance de me souvenir de tout l'espace d'un instant et que rien que pour cela j'ai eu bien plus de chance qu'eux tous. Mais le pire au fond, c'est que personne ne me croira...

     

    [5]

    Myrtille ne crains rien ni personne. au fond son histoire commence comme n'importe laquelle, puisque comme toujours myrtille va dire qu'elle est plus téméraire que les autres. Myrtille dira aussi qu'elle a vécu plus que personne d'autres. et myrtille n'oubliera pas de dire qu'elle a tiré une leçon de chacun de ces moments. Mais myrtille serait surtout une vilaine menteuse si elle osait dire tout ça. Parce que Myrtille n'a jamais bien vécu, elle n'est pas non plus téméraire et encore moins du genre à tiré profit de ses expériences. Non myrtille est plutot le genre de fille à refaire sans cesse les même erreurs. Elle est aussi du genre a n'avoir jamais comprit pourquoi on devait toujours être obligé de rêver sa vie plutôt que de la vivre. Myrtille n'a jamais eu le choix, et de toute façon elle n'en aurait pas saisit la chance. Myrtille est plutot du genre à subir et à s'en accomoder. Myrtille est juste une fille comme les autres. et elle s'en fichent puisqu'elle n'a même pas la prétention de se croire unique. Mais elle n'est pas pour autant réaliste.Myrtille ne sait pas non plus vraiment qui elle est, mais elle s'en fiche pas mal au fond. Myrtille est surtout idiote. et s'en accomode parfaitement. Myrtille est juste une fille comme les autres. juste ça et rien d'autre.


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  • Parce qu'aujourd'hui j'me sens comme ça: à côté de mes pompes mais compplètement moi-même. et qu'ajourd'hui j'ai juste pas envie de faire semblant d'être quelqu'un de tout à fait normal.

     

     

     

    alors même si d'autres vous l'on certainement déjà dit, JUNO est un excellent film.

    http://www.deezer.com/track/4481

     

     

    Pas de petite histoire aujourd'hui. surement demain.

     


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  • [c'est une preuve suffisante]

    bien. aujourd'hui... aujourd'hui rien.

    ou si, juste ce quelque chose. Suite à temps d'ennuis plus ou moins long, je n'ai rien trouvé de mieux que chercher quelle est la signification de mon prénom. parait-il que tout est vrai. non. pas vraiment.

    "Si elle a beaucoup de qualités, elle n'en est pas moins pourvue de défauts : rigidité, entêtement, obstination (parfois même fanatisme), fierté, orgueil, intolérance. Désireuse de bien faire, sérieuse et méticuleuse au point d'en être même maniaque, ... tend à s'occuper un peu trop des affaires des autres, pensant en cela être parfaite." oh mon dieu, non. je suis certes entêté mais loin d'être rigide et intolérante. sérieuse et méticuleuse? oui et non. surtout pas maniaque d'ailleurs. quant à ma facilité à me sentir parfaite en m'occupant des affaires des autres... non. toujours pas. et puis quoi encore?

    "elle est aussi exigeante avec son compagnon qu'avec elle-même : il devra être beau, intelligent, d'un très bon niveau social et conquérir l'approbation de ses parents." alors, c'est à ça qu'on résume mon prénom? à celui d'une petite pétasse bcbg en mal de sensations qui ne cherchent qu'a trouver l'homme idéal, le prince charmant qui aura le droit de lui demander sa main?! D'ailleurs il parait aussi que je peux tout faire.

    Non. vraiment pas. Alors comme n'importe qui maintenant je peux dire que tout ça ce sont de belles conneries.

    [et hier alors? hier était merveilleux.]

     

     

    allons, voyons, il n'y a pas de quoi s'ennerver!

     


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  • un magasin. un clodo. deux magasin. un hotel luxueux. un clodo. un passage piéton. un clodo. trois magasins. un hotel. une bouche de métro. un clodo.

    parait-il que c'est une question de quotidien. certains disent qu'au final ils ne les remarques plus. et d'autres disent qu'ils les voient mais les oublient. je m'y ferais jamais. dire "non désolé je n'ai plus de monnaie", j'en ai horreur. et pour deux raisons: la première c'est surement parce que j'ai encore de la monnaie et que donc je ments. la seconde c'est tout simplement que je sais parfaitement qu'on ne peut pas aider tout le monde et que donc je les mets à part. alors, au final on en est malade, on sait qu'on y peut pas toujours quelque chose. alors on dit bonjour monsieur, on tente de se réconforter en se disant qu'on a quand parler à ce clodo comme à un homme et que même s'il sent la pisse et qu'il fait la manche, on le considère encore comme l'un des notre.

     

    parce que se mentir à soi même finit parfois par avoir un petit effet...

     

     


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