• [1]

    Je l'ai perdu. peut-être pas pour toujours, mais pour l'instant. Elle a joué le jeu des petites filles en colère, avec ses grands airs radicaux et ses paroles amers. Elle a juste caressé du bout des doigts le point sensible qui m'emporterait. L'histoire qu'elle m'a conté avait tout l'air d'être la sienne, sans qu'elle y cromprenne quoi que se soit. J'ai cru bon de ne rien dire, plutôt que de me facher, mais finalement je n'ai pas pu me retenir. Alors non, elle ne se réveillera pas, et non elle ne m'appellera pas. Je l'ai encore compté aux abonnés absents ensuite, parce que finalement je m'en doutais. Elle m'en veux, parce que j'ai fait scandale, devant d'autres forcément. avant elle s'en fichait, parce qu'elle pensait juste qu'eux n'y comprendraient. J'ai encore quelque chose à lui rendre, mais je pense qu'un point final viendra bientôt clore cette histoire, parce qu'elle s'emporte vite et qu'elle préfèrera faire les choses ainsi. J'aurais au moins essayé, j'aurais au moins voulut, j'aurais préféré tant de choses autres que cela. Mais les grandes filles font comme bon leur semble, ainsi soit-il.

    [2]

    Je suis las de ces histoires compliquées aux allures de mélo. Je suis las de ces heures passées à pleurer son présent. Je suis las de ces paroles prononcées sans qu'elles soient entendu. Je suis las de cette histoire parce que tout cela me peine terriblement. Je suis las de me battre contre des fantômes. Je suis las de ne pas réussir à ne plus rien en penser. Je suis las de voir que les choses continuent. Je suis las. Je suis las d'avoir batailler pour finalement perdre mon amie, ma douceur, mon sucre d'orge.

    [3]

    Ils sont là, confiants et encourageants. Je compte bien finir cette terrible année avec mon diplôme en poche. Bien qu'à bout de nerfs, je suis vivante et bien heureuse de voir qu'après l'orage arrive le beau temps. peu importe le reste, si la vie continue.


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  • [1]

    il y a tellement de choses à dire. Les mots s'emmelent, doucement, presque amoureusement. L'étrangeté de la situation en est déconcertante à vrai dire. J'aurais plutôt pensé que c'était le genre de femme à avoir la tête sur les épaules, celle que l'on admire et que l'on aime tendrement. Mais finalement je ne la reconnais plus. Elle devient au fil du temps une étrangère, un lointain souvenir, un lointain sourire. Elle rigolait sans cesse, de tout et de rien, parce qu'elle aimait ça tout simplement. Aujourd'hui elle se force, elle se cache derrière son masque, à telle point que je ne sais plus en quoi croire. Elle s'emmele, et n'est plus qu'un sac de noeud. Le genre de sac de noeud qui nous attire parce qu'on aimerait tellement le démeler, tout autant qu'il nous peine parce que finalement on se doute qu'il y aura toujours quelques noeuds qui survivront. Elle était belle, douce, féminine. Et puis, elle a changé, très doucement, à tel point qu'on n'a cru bon de ne pas s'en inquiéter. Maintenant elle n'est plus que l'ombre d'elle-même. L'ombre de celle que j'aimais tant. Elle rigole pour dire que tout va bien, elle sourit parce qu'elle ne veut pas pleurer encore et encore, elle s'ennerve parce qu'elle ne contrôle plus rien. Elle a troqué ses robes de princesses pour des habits de souillons. Elle se donne des airs de mauvais garçons, parce qu'elle n'arrive plus à être la jeune femme en fleur qu'elle était. Elle est loin, trop loin pour qu'on puisse l'aider. Elle jure que tout va pour le mieux, elle ment pour qu'on oublie de s'inquiéter, et elle se fond dans un décor qui n'est pas le sien pour oublier qui elle est. Alors finalement on reste là, comme de simples spectatrices d'un drôle de film qu'on regarde la peur au ventre. La colère est passé, l'amour s'enfuit doucement, et la tristesse persiste. Ma tendre et douce nymphette s'en est allé, pour vivre un bonheur bien loin de nos envies et de nos idées. Il l'aime, parce qu'elle est belle, parce qu'elle est malheureuse, parce qu'elle l'aime. Il la garde précieusement auprès de lui car il sait qu'il n'y en a pas deux des femmes comme elle. Il sait qu'il n'y en a pas deux pour accepter sans broncher. Il sait qu'elle ne dira rien, ou si peu, parce qu'elle l'aime et qu'il la modèle à son image. Il sait qu'il peut lui faire croire en ses pires cauchemards, parce qu'elle a peur, tout le temps. Il sait qu'elle préfèrera être au creux de ses bras plutôt que seul au fond d'un lit. Il la connait comme s'il l'avait faite. Elle est devenue la créature d'un être qui ne la mérite pas. La tristesse est devenue une bonne amie, comme celle avec qui on aime prendre le thé en discutant doucement. Elle ne comprend pas pourquoi nos sourires sont devenus si tristes. Elle ne comprends pas pourquoi la colère est devenue notre. Elle ne comprends tout simplement pas que l'on voit l'un des êtres les plus chers que nous avons s'enfoncer doucement dans les méandres d'une sinistre vie.

     

    [2]

    Les mots manquent à l'appel, ils se font mauvais et filous.

    [3]

    Au delà de ça, je m'accroche férocement à la vie qui m'anime. Je bois chaque minutes avec un délice non dissimulé. Je prends le temps de vivre comme je l'entends, et je prends juste le temps de vivre. Je ne suis pas heureuse, parce qu'il est difficile d'être heureux dans ces moments là. Alors je suis simplement contente, car cela pourrait être  pire, bien pire. Ils sont toujours là, auprès de nous, pour nous épauler et nous aimez comme nous sommes, avec nos sourires et nos larmes. Ils n'y comprennent pas grand choses, mais peu importe, car ils restent là. Lui est parti parce que je l'ai voulut ainsi. J'y repense, souvent, surement trop souvent. Je repense à ses caresses et à ses regards. Mais maintenant que j'ai choisit le chemin que j'allais suivre, je ne veux plus m'y soustraire. Ils sont partis parce que je l'ai voulut, oui tout les trois. Parce que finalement je n'ai pas envie de cela maintenant. PAs tout de suite. c'est ainsi, et je m'y tiens. difficilement, forcément. Ils auraient pu être autres, mais sont juste eux-même. Je ne pleure plus de cette solitude recherchée. Je ne pleure plus des jours sans tendresse. Je ne pleure plus des nuits sans calins. Je ne pleure plus des baisers sans, oui sans quoi? ces baisers doux et furieux. Comme si notre existence allait s'enfuir sans crier gare. Ces baisers doux et amoureux. Comme si la vie en dépendait. Nous étions juste la réunion de deux êtres qui pensaient que leurs baisers seraient tout. comme si finalement chaque seconde nous approchait un peu plus de la fin, nous étions fous, furieux, féroces, amoureux, tendres. Je repasses ces bribes avec un sourire au lèvres, car je sais qu'elles seront là à jamais en moi. Les choses semblent terriblement compliquées car je suis au carrefour de ma vie, mais j'apprécie juste le temps comme il passe, peu importe le reste, puisque je suis encore là. Peu importe, puisqu'une vie sans surprise auraient tout les défauts du monde, peu importe car j'aime celle ci plus que tout autre.


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