• [local god]

    [1]

    Les chagrins d'amour sont de droles de bêtes tenaces qui vous attrapent à la gorge et vous maltraite jusqu'a plus soif. On pourrait associer différents sentiments à ces choses étranges. C'est un peu comme l'acceptation de le mort qui se fait en plusieurs étapes. Tantot on ressent comme un profond desepoir puis tantôt une profonde haine. tout cela et plus encore. Je n'aime pas les chagrins d'amour. surement parce que celui la est du genre tenace et compliqué.

    "Mais C. n'est plus avec J.?"

    Les choses changent tout simplement.

     

    [2]

    Un lundi matin, presque comme les autres. Il est important de rajouter ce petit mot de rien du tout, parce qu'au fond il veut tout dire. Oui, cela aurait pu etre un lundi matin comme les autres. Du genre banal et sans surprise. Sauf que celle ci était bien gratinée. On sonne encore à ma porte. réveillée par le bruit je m'empresse de savoir qui peut bien avoir eu l'idée de me déranger. La première personne à laquelle je pense c'est bien sur le facteur. Parce qu'a 8h45 du matin, il faudrait etre fou pour venir réveiller le grizzli qui sommeil en moi. Sauf que non, ce n'est absolument pas le facteur. A la place, c'est lui. Oui, ce lui insistant, irrespectueux et irréfléchi. Monsieur parle avec sa douce voix, du genre "salut poupée, je suis venue te faire un p'tit calin au réveil." Ah bon, maintenant j'm'appelle "poupée"? Pas franchement de bonne humeur - bon d'accord disons honnetement de très mauvaise humeur - je m'empresse de dire à l'interessé que moi c'est certainement pas "poupée" et que je refuse de lui ouvrir la porte. Tout d'abord parce que il sait déjà parfaitement que je lui avait dit de ne pas revenir, mais aussi parce qu'au réveil je ne tiens pas à voir sa tronche, et je tiens encore moins à entendre les bétises qu'il pourrait bien me raconter. Oui, en plus je suis sympa, je lui donne des explications. Là, monsieur s'ennerve, monsieur se fache, monsieur m'insulte, monsieur devient grossier. Ni une ni deux, je mets un jean et un t-shirt, tout en courant pour aller ouvrir cette saleté de porte. Oui je suis wonderwoman et je peux faire les deux. Ni une ni deux, monsieur parle, et continue de m'agacer. C'est mal me connaitre que de venir me réveiller, pour en plus me prendre le chou pour quelque chose qui n'en vaut absolument pas la peine. Alors fatalement, je m'ennerve, je dis toutes les méchancetés possible et inimaginables, mais sans oublier les bonnes manière et la politesse. C'est pas parce qu'on est ennervé qu'il faut devenir un monstre. Monsieur ne comprend rien, monsieur fait le beau, monsieur devient pitoyable en un mot.Monsieur me parle de sa conquète de la nuit dernière. En mot toujours "Fabuleux!". Non je ne suis pas jalouse, et je suis encore plus hilare quand j'entends cette anecdote sur sa fameuse quête. Oui quand on est un gentlemen on ne vient surtout pas chercher un foutu bout de latex chez celle qu'on appelle sienne, mais qu'on traite un peu de pétasse aussi. Oui, tant qu'a faire, autant faire les choses bien, hein. Monsieur semble étonné que je ne sois pas effrondré de la nouvelle, "oh mon dieu, je le repousse, et je ne suis pas la seule qui compte? monde cruel!". Puis une chose en entrainant une autre, on en vient aux mains, bon disons plus exactement que je ne me suis pas montré très polie quand il a fait usage de la force. Mais chez moi il est coutume de ne pas insister quand quelqu'un vous dit "non". A croire que nous ne partageons pas cela. Bref, je finis, agacée, par lui fermer la porte en plein dans la figure. Les petits noms d'oiseaux qui suivirent cette aventure révèlent bien le personnage horrible qui se cache derrière. Mais bon, il parait que je suis devenue une femme, et que j'ai montré ma vraie nature (comprendre ici: vieille pétasse aux allures de mégère). Si seulement monsieur avait prit en compte mes paroles et avait prit le temps de les comprendre, j'aurais très bien pu me passer de jouer à la vieille méchante aux allures de garce. Et si seulement monsieur avait été un peu moins long à comprendre, nous aurions aisément pu nous passer de cette accrochage.

     

    Au prochain épisode : comment Suze* mange de la confiture, et en super guest star, son chien imaginaire spooky (spook pour les intimes que vous n'êtes pas)! FA-Bu-LEUX HEIN? *oui, merci.*

     

    [3]

    do do do do dodo do.


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