• [oui voilà.]

     

    cheesecake ? i'm in love.

     

    [alors amintenant?]

     maintenant suze* culpabiliserai presque d'avoir englouti autant de si bonnes choses. mais finallement, peu importe puisque ça l'a rendu heureuse.

     

    [Toujours pas?]

    si. Suze* est une nouvelle femme. nouvelle coupe, nouveau... non rien d'autre. mais c'est déjà beaucoup.

    [il est 12:59]

    alors d'accord.

    j'ai soif.

     

    [yooupi mes petites tarantules]


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  • Comme dans ces vieux western, il y a des clignements et des regards mortels. un éclat brillant, un petit accro sonore et un cri fatal.

    Alors oui, il y a cette petite musique et ces bruits jaloux.

     

    [des gens énervés. parce qu'a la télévision, on aime vous montrer que les gens sont capables se n'enerver. on apprécie aussi de vous expliquer que tout ces gens sont aussi normaux que vous et moi. On a beau travailler son image, il y a des fois ou tout cela vole en éclat. alors que l'on arrete de me dire à quel point les gens sont tous les même, et à quel point nous sommes des animaux.]

     

    peaches? pourquoi pas oui.

     

    je file.


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  • [demain]

     

    il y a des choses que nous sommes seuls à savoir.

     

    charli brown?

    non juste Suze*

     

    Alors que faire?

    juste en parler. non? non.

     

     


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  • Parce qu'ajourd'hui je suis dans le peut-être. le projet en cours, le moment de la réflexion, et le temps des peut-être et des pourquoi pas.

    [1]

    Parce qu'il s'agit d'un nous d'abord. ensuite d'un ensemble, et après d'un seul. Les hommes et les femmes. ce petit nous qui n'est pas si homogène que cela. Alors je me demande s'il faut rester dans le pourquoi pas... pourquoi ne pas passer au stade du je sais donc je voudrais?

    Alors... un dialogue, pas de cliché, et encore moins de niaiserie. non, là on est plus dans le "nous, mais toi et moi... et nos problèmes de communications". parce qu'on essaye, et qu'on se dit que peut-être on peut y arriver.

    oui tout est une question de peut-être ce soir.

    [2]

    je suis sans dessus dessous, je ne suis pas vraiment encore dedans. Alors le tout est de savoir ce qu'il faut dire.

    "puis-je vous offrir un café? non puisque je suis du genre femme mariée."

    "tu es jolie, le genre de fille qui vous donne le sourire au moindre regard." "parce que je n'ai pas le droit d'être intelligente? je suis juste un de ces fille sjolie qui vous donne le sourire... et puis après?"

    "j'aime ton côté garçon manqué." "et moi j'apprécierais le fait que tu n'oublies pas que je suis uen femme"

    "veux-tu m'épouser?" "seulement si je reste une femme"

    "peut-être que l'on devrait se revoir." "et peut-être que l'on devrait juste essayer."

    "pourquoi?" "parce que je suis une femme, et que tu esun homme. ce genre de chose avec un pénis qui se donne le droit d'être un salaud."

    "pourquoi alors?" "parce que je suis une jeune femme, et que tu es un homme marié."

    "pourquoi pas?" "parce que je ne veux pas oublier d'etre une femme avant tout."

    "et alors?" " alors, je suis encore trop femme pour m'abandonner aux hommes."

    "et si jamais tu m'aimais?" "alors je me verrais dans l'obligation de tout assumer. mais pas seule."

    "et, alors qu'es-ce que ça fait?" "rien, si ce n'est que je ne veux pas être une épouse et une mère. je veux une tout cela et plus encore.

    "et alors qu'es-ce que cela pourrait bien faire que tu m'aimes?" "il se pourrait bien qu'après je n'arrives plus à oublier que je suis une femme."

    "Ernestine ou esrnest?" "les deux pourrait me convenir. tout cela n'est qu'une question de sexe."

    "ET SI.... tu devenais femme maintenant?" "le problème serait qu'après j'en oublie les hommes."

    "alors on est deux?" "oui. toi et moi. le nous viendra ensuite."

    "je voudrais t'aimer" "il se pourrait que j'apprécie assez"

     

    [3]

    je fatigue. mes yeux réclament le repos, et mon corps demande un sursis.

    et si le silence était une solution?

    "pourquoi nos silence sont-il si étranges?" "parce que toi et moi sommes devenu un nous."


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  • [1]

    Cher journal,

    aujourd'hui j'ai rêvé que j'avais 15 ans. Tu sais, ce drôle d'âge où l'on croit que tout est possible. On se dit qu'on a le monde a nos pieds, et que jamais on ne pourra être aussi heureux. J'ai surtout rêvé des 15 ans que j'avais imaginé. A cette époque je voulais juste être jolie et heureuse. Je n'avais absolument pas la prétention d'être l'une de ces petites pétasses qui jètent leur bonheur à la figure des autres. Non, je voulais simplement me sentir bien, juste pour moi. J'aurais juste voulut être l'une de ces filles qui cachent un secret. Pas un de ces lourd secret qui nous chagrine. Non juste ce petit secret, celui d'être heureuse, de le savoir et de le garder pour soi. J'ai rêvé que mes 15 ans étaient une véritable réussite, comme ce genre de moments qu'on oublie pas et qu'on grave au fond de son coeur.

    Et puis après je me suis rappellée. Je me suis souvenu à quel point je n'avais pas aimé avoir 15 ans. Je m'en fichais pas mal, puisque j'étais toujours aussi laide, ronde et mal peignée. Après j'ai essayé de me souvenir précisément de ce qui s'est passé lorsque l'on a fêté mes 15 ans. et je me suis surtout rendu compte que cela ne m'avait absolument pas marqué. Je me souviens juste d'une photo, elle doit d'ailleurs être encore accrochée sur ce malheureux frigidaire. Je porte des habits ringards mais terriblement confortable, parce que oui à cette époque là, je ne cherchais pas le fashion mais le confortable. être mal dans sa peau et porter des habits inconfortable, voilà ce qui peut bien vous arriver de pire.  Je me rappelle de se sourire niais et pourtant plein de joi. si je me souviens bien aussi, j'avais devant moi un petit gateau. rien de gigantesque ni de luxueux, j'avais juste 15 ans, et ça ne changeait pas grand choses pour moi. Et en plus, je m'appellais toujours Juliette. Oui, comme l'héroine de l'un de ces livres qui vous explique que l'amour est une chose bien compliqué qu'il ne faut pas trop contrarier. Alors à 15 ans, je me demandais déjà si mon avenir se résumerait à ne connaitre qu' un amour passionné et court avant une mort douloureuse et sans aucun sens. Et quand je demandais à mes amis à quoi elle pouvait bien penser elles, j'avais droit à des réponses idiotes comme "tu sais moi je pense juste au garçon. je voudrais me marier et vivre comme une épouse modèle" ou encore à ce fameux "je veux voyager, me marier, et gagner beaucoup d'argent". Alors les préoccupations des jeunes filles de mon âges se résumaient a trois pauvre choses: le mariage, l'argent et le voyage. j'analysais ce genre de phrases avec une certaine tristesse en fait, puisque tout ce que me disait mes amies, c'est qu'elles révaient de connaitre la liberté, de voir du pays et de vivre quelques expériences étonnantes... pour finir par s'enfermer dans le rôle d'épouse-mère. Puisqu'il était évidement clair qu'elles ne pensaient absolument pas au fait qu'il fallait aussi qu'elle reste des femmes. Alors à côté j'avais l'air bien débile à me demander si roméo et juliette serait la trame exact de ma vie ou si j'aurais le droit de connaitre bien d'autres choses.

    Pour finir, je conclue que ce nom n'était pas un mauvais présage mais juste un hasard. Alors qu'importe si j'allais connaitre l'amour, et qu'importe la manière dont je pourrais bien mourir (bien que j'osais tout de même espérer que cela se fasse avec le moins de souffrance possible). Non, ce qui était surtout important c'était de ne pas oublier que j'étais une futur femme. et que ce rôle était une véritable occasion qu'il ne faudrait surtout pas gacher en y ajoutant ces principes idiots qui constituent le mariage. Pour l'argent , j'avais résolu la question en admettant que argent et bonheur n'était pas forcément lié et que par conséquent cette question n'était pas franchement interessante et nécessaire. Alors au fond, j'avais 15 ans, mais je m'en fichais puisque je savais pertinement que ce qui m'attendait allait être bien plus palpitant et réjouissant.

     

     

    [2]

    Je me souviens de ce jour. C'était il y a tout juste deux ans, et tu m'as fait danser sur le quai.

     

    [3]

    Suze* vous raconte beaucoup de choses, mais restez sur vos gardes, car le je(u)  est parfois un véritable mensonge, une petite histoire de plus qu'on rangera dans la catégorie des fantaisies et des plaisirs imaginaires.

     


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